Le 04 septembre 2012
Les pantoufles en Phentex reviennent à la mode
Lors d'une visite de la jeune agence La Shed architecture, l'hiver dernier, surprise! on m'a présenté une boîte remplie de pantoufles multicolores. Imaginez le contraste entre les chaussons «rétro» et l'architecture très actuelle des lieux.
«C'est tellement authentique et réconfortant! Ça me rappelle mes partys de Noël. Ma mère sortait des pantoufles en Phentex lorsque les invités arrivaient, raconte Renée Mailhot, architecte associée à La Shed. Encore aujourd'hui, ces pantoufles font sourire mais n'empêche, elles sont pratiques et remplissent parfaitement leur fonction.»
Elle précise que les pantoufles mises à la disposition des clients ont été tricotées à la main par Francine Bigras, la mère d'une amie.
De son côté, Christian Bélanger, designer d'intérieur et cofondateur du magasin général Bélanger Martin (s), à Montréal, a fait appel à une artisane de Rivière-du-Loup afin d'offrir de telles pantoufles à sa clientèle férue de design.
«J'en avais une cinquantaine de paires (à 25$ chacune) et elles se sont vendues comme des petits pains chauds», atteste-t-il. Selon lui, le temps nécessaire à la réalisation d'un objet, son histoire et sa provenance (locale) sont des arguments de vente qui séduisent de plus en plus d'acheteurs.
«Autant nous avons levé le nez sur l'artisan pendant des années au Québec, autant le travail manuel est, aujourd'hui, valorisé», constate Christian Bélanger, qui doit regarnir ses tablettes de pantoufles...
«C'est tellement authentique et réconfortant! Ça me rappelle mes partys de Noël. Ma mère sortait des pantoufles en Phentex lorsque les invités arrivaient, raconte Renée Mailhot, architecte associée à La Shed. Encore aujourd'hui, ces pantoufles font sourire mais n'empêche, elles sont pratiques et remplissent parfaitement leur fonction.»
Elle précise que les pantoufles mises à la disposition des clients ont été tricotées à la main par Francine Bigras, la mère d'une amie.
«J'en avais une cinquantaine de paires (à 25$ chacune) et elles se sont vendues comme des petits pains chauds», atteste-t-il. Selon lui, le temps nécessaire à la réalisation d'un objet, son histoire et sa provenance (locale) sont des arguments de vente qui séduisent de plus en plus d'acheteurs.
«Autant nous avons levé le nez sur l'artisan pendant des années au Québec, autant le travail manuel est, aujourd'hui, valorisé», constate Christian Bélanger, qui doit regarnir ses tablettes de pantoufles...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire